Comment se sont déroulés les essais et avez-vous rencontré des difficultés particulières ?

Non, nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières. La seule difficulté à mon sens, c’était de bien gérer les conditions climatiques. Avec Gregory Leblanc, nous avions décidé de tout miser sur hier (première séance qualificative), puisqu’on était sûr de la météo alors que, pour ce matin, c’était beaucoup plus incertain.

Et je pense qu’on a bien fait. Comme vous avez pu le voir ce matin, pour la séance de Gregory, c’est-à-dire pour les brassards bleus, c’était trempé. Le circuit a ensuite séché au fur et à mesure de la matinée. Mais nous n’avons pu passer les pneus slick que pour le troisième pilote (Fabien Foret). Donc s’il avait fallu améliorer les chronos ce matin, ça aurait été très compliqué.

Est-ce que vous effectuez des séances d’essais privées de nuit avec votre équipe avant les courses d’Endurance, afin que vos pilotes s’acclimatent à ces conditions ?

Non. C’était des choses qu’on pouvait faire avant parce qu’on avait plus de budget pour pouvoir travailler. On pouvait se permettre de louer des circuits en exclusivité pour faire des simulations de course sur 8, 12 et 24 heures. Malheureusement aujourd’hui les moyens financiers n’étant plus là, ce sont des choses que l’on ne peut plus faire.

D’après les retours de vos pilotes, quels sont les points forts de votre machine ?

Aux dires des pilotes, c’est une moto facile à piloter. Il faut dire que c’est une machine qui est très bien née à la base. Donc il n’y a pas une refonte complète de la Kawasaki avant de la mettre sur la piste. Mais son gros point fort : c’est la fiabilité.

Qui est-ce que vous redoutez le plus pour la course ?

On redoute toujours tout le monde. Mais c’est vrai que mon adversaire principal jusqu’à présent a toujours été le SERT. Puisque pour tout le monde, c’est le team référence, même si aujourd’hui ils rencontrent des petits problèmes, et sont un petit peu moins aux avant-postes.

Sinon tous les autres sont à craindre, la Honda, le GMT... Ils sont tous des clients potentiels à la victoire finale. Donc on ne se focalise pas sur une équipe en particulier, on se méfie de tout le monde.

Un petit mot sur le retour du Bol d’Or au Castelet à partir de 2015.

Alors moi j’y suis très favorable puisque j’y suis à moins d’une heure en voiture. Donc je ne vais pas dire que je rentrerai dormir à la maison le soir, ce serait mentir. Mais il est vrai que ça me fait très plaisir. Le public du sud est quand même différent.

Les passionnés sont vraiment dans l’attente de ce retour du Bol d’Or au Castellet. D’ailleurs, dès que la nouvelle a été annoncée, les journaux en ont parlé instantanément, ça faisait la Une de tous les canards du coin. Donc c’est un retour aux sources et c’est une très bonne chose.

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