MM : Vous faites du « social » avec la moto ?
JMB : Oui, en quelque sorte car j’ai toujours travaillé dans le social. Vous savez, il y a plein de jeunes qui ont appelé le club pour demander s’ils pouvaient participer avec leur moto ou scooter. Bon nombre ne savait même pas que pour courir il fallait respecter des règles, comme avoir une combinaison en cuir avec plaque dorsale, un récupérateur d’huile, de l’outillage, de mécaniciens…

MM : Pourquoi cette appellation de 23H60 ?
JMB : L’ACO, qui détient les droits sur les 24H moto et auto, nous aurait certainement donné le droit d’utiliser leur appellation, mais nous avons préféré adopter cette petite subtilité pour ne pas avoir à traiter. C’est en tout cas l’ACO qui nous loue le circuit de Maison-Blanche.

MM : Il vous est prêté gracieusement ?
JMB : Non, nous payons 8 000 euros pour le week-end.

MM : Arrivez-vous à rentrer dans vos frais ?
JMB : Pas du tout pour cette première année. Nous avons comme recettes les engagements des pilotes (12.950 euros) et la buvette (1500 euros), alors que les dépenses, entre chronométrage, location de circuit, assistance médicale et location de matériel d’éclairage, s’élèvent à environ 20 000 euros. C’est le club qui met la main à la poche, mais nous avions prévu cela avant de commencer.

MM : L’ASCOP est un club qui compte combien d’adhérents ?
JMB : On est environ 80 adhérents et aujourd’hui pratiquement tout le monde est présent bénévolement sur la piste, avec souvent toute leur famille. Il y a 150 personnes qui s’occupent de l’intendance, la sécurité sur la piste et pour tout mettre en œuvre. C’est grâce à tous ces bénévoles qu’une telle manifestation a pu avoir lieu.

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