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Video du salon de Milan

La Triumph 1050 Tiger jouit d’une ligne affinée, d’un gabarit plus petit (-17 kg) et d’une hauteur de selle qui, bien que moindre, reste élevée (835 mm). Elle reste quand même plus facile à appréhender.

Dès la première, la machine s’élance promptement, sans qu’on retrouve le caractère explosif de la Triumph Speed Triple dont elle reprend le moteur. Ce dernier est plus calme dans sa façon de monter en régime.
Un fonctionnement assagi dû à une gestion plus douce et à une poignée des gaz au tirage plus long.

Au bout d’une matinée de roulage sur un sol détrempé, on apprécie finalement cette progressivité. Pour autant, on gagne à tomber un rapport quand il s’agit d’opérer à un dépassement dans les meilleurs délais. Côté boîte, la Tiger profite d’un bon étagement, mais souffre de faux points morts. Dommage !

Son nouveau châssis permet cependant quelques audaces. Bien suspendu et gratifié d’une imprenable garde au sol, le tigre anglais saute d’un virage à l’autre avec une réelle aisance.
Ses nouvelles jantes de 17 pouces permettent la monte de pneumatiques accrocheurs, et l’empattement réduit lui offre une agilité surprenante.
L’ancien trail s’est transformé en routière joueuse, sans pour autant modifier le confort de conduite.

Question freinage, l’équipement est proche de celui de la Speed Triple, mais on ne retrouve pas le confort du roadster à la prise des freins et les commandes se montrent spongieuses en début de course.

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