Royal Enfield : gare à l’importation sauvage

Dans un communiqué du 20 mai dernier, la société Heritage Import, qui importe les Royal Enfield en France, met en garde les amateurs de ces machines contre « l’importation sauvage de motos qui porte préjudice à la marque ». La veille, la même société annonçait la disponibilité par correspondance de pièces détachées de cette marque atypique.

Attention aux fausses bonnes affaires que l’on croit effectuer en achetant sa Royal Enfield en Inde. Conséquences : préjudices pour la marque et complications multiples concernant l’homologation pour les acheteurs...

Depuis quelques années, certains passionnés, pensant faire des économies, rapatrient directement d’Inde des Royal Enfield, lesquelles sont produites pour ce seul pays. Les modèles d’export ne sont pas disponibles en Inde, ils sont exclusivement destinés aux pays étrangers.

Aussi,, une fois en Europe se pose le problème de l’homologation, obligatoire pour pouvoir immatriculer une machine. Ce qui transforme l’économie espérée en gouffre financier.

« Les modèles indiens des motos Royal Enfield sont différents des modèles destinés à l’Union européenne et à l’Angleterre, et ne passeraient pas les tests d’homologation de ces pays », précise la marque elle-même.

Vous pouvez consulter le communiqué Royal Enfield sur le site de Heritage Import, en cliquant sur l’onglet « import individuel ».

Pièces détachées disponibles par correspondance

Au chapitre des bonnes nouvelles, la société importatrice annonçait le rachat du stock de pièces détachées de l’ancien importateur Royal Enfield, SFCS.
Trophy Motos, la société de distribution de Heritage Import, est donc en mesure de proposer un service de vente par correspondance. Ce qu’elle effectue déjà pour la marque MZ.
Ce rachat du stock s’est produit, par adjudication aux ventes aux enchères publiques, après dix mois de procédure.

G.A.