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Radars automatiques : efficaces… à 56,8 %

mercredi 17 janvier 2007

Selon Auto Plus du mardi 16 janvier, 60 % des usagers de la route flashés échappent aux PV. La Sécurité routière ramène ce chiffre à 43,2 %. Le pourcentage des infractions constatées qui ont abouti à une contredanse s’établit donc à 56,8. Et le chiffre d’affaire des radars augmente de près de 50 % par rapport à 2005.

Si les cabines-radars flashent à une cadence industrielle, leur "productivité" réelle n’est donc pas proportionnelle. Les raisons de ces "mauvais" résultats sont multiples.

La Sécurité routière indique que 14 % des flashes concernent des véhicules étrangers. La France possède un fichier commun des immatriculations avec le Luxembourg et l’Allemagne, mais les conducteurs des autres pays ne peuvent pas être poursuivis. Le reste du « trou des radars » serait à mettre sur le compte de ceux qui étaient hors service, d’images non exploitables et d’adresses erronées.

Selon la Sécurité routière, en 2006, seuls 56,8 % des flashes ont abouti à l’envoi d’un PV. Ce qui n’empêche que le gain des radars, fixes et mobiles, a considérablement augmenté.

Jackpot malgré tout
En 2005, avec un total d’à peine 1000 appareils, le gain se montait à 204,9 millions d’euros. Pour 2006, les premiers chiffres rendus publics font état d’un rapport d’environ 300 millions d’euros pour 770 radars fixes et 330 mobiles.

Selon Maire Info, quotidien en ligne des élus locaux, sur les 300 millions, la Sécurité routière en versera 140 sur le compte d’affectation spéciale des radars, 100 à l’AFIT (Agence de financement des infrastructures de transport en France) et 60 seront répartis entre les communes.

Vous avez dit formation ?
La mortalité routière est en baisse constante depuis l’apparition du CSA (Contrôle-sanction automatisé). Celui-ci, malgré ses cafouillages, constitue une importante manne financière. Selon différentes études, les comportements à risque se trouveraient de nouveau en augmentation. Il est alors aisé de déduire que la répression est bien arrivée à ses limites.

Quelques dizaines des 300 millions d’euros rapportés auraient pu être affectés à une réelle politique de prévention. Pas encore à l’ordre du jour visiblement.

G. Acerra

Voir aussi :

- À lire dans Moto Magazine n°230 : Salon de la police, business et répression.

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