La moto qui traque le téléphone au volant

Depuis le mois de mai, la police parisienne dispose de deux Yamaha 900 Diversion banalisées. Indissociables des modèles civils au premier au premier coup d’œil, leur mission première est la traque aux « automobilistes indélicats ». Comprenez essentiellement ceux qui grillent les feux et qui utilisent le téléphone en conduisant.

Un 900 Div’ civil. Ceux de la DOPC sont quasiment identiques extérieurement. La différence se fait lorsque la sirène se met en route, que les feux bleus se mettent à clignoter et que la plaque « Stop police » s’allume. Si vous venez de griller un feu, ce joli son et lumière vous est dédié !

À Paris, pour le type d’infractions visé, les motards de la DOPC (Direction de l’ordre public et de la circulation) ne manquent pas de travail. Sans être à pied d’œuvre quotidiennement, sur 526 contrôles, 317 infractions ont été sanctionnées par des procès-verbaux. Parmi ceux-ci, 86 concernaient l’utilisation du portable. À noter que si cette pratique détient la palme du nombre de sanctions, les policiers ne sont pas en reste avec la conduite sans permis.

« Les gens n’ont pas conscience des infractions qu’ils commettent, ou plutôt ils estiment que ce n’est pas grave », expliquait Pierre, membre de la DOPC, au quotidien Le Parisien. Les contrevenants tentent souvent de minimiser les conséquences éventuelles de leurs actes. Mais l’inflexibilité caractérise ces motards en civil. En cas d’utilisation du téléphone, le fautif n’échappera pas aux 22 € d’amende et au retrait de 2 points.

G.A.

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