Avertisseur et détecteur de radars : attention à la confusion !

Le magazine 60 millions de consommateurs est une publication de l’INC (Institut national de la consommation). L’édition de janvier 2006 rappelle que les détecteurs de radars sont interdits par le Code de la route. Il ne fait en revanche pas état de ce qu’il en est des avertisseurs qui sont, eux, légaux. Petite explication des différences.

Depuis fin octobre 2003, les radars automatiques se sont multipliés sur le bord des routes françaises. Les sociétés qui commercialisent des détecteurs ont joué sur la confusion entre les deux types d’appareil, afin de prétendre que leurs produits sont légaux.

Les détecteurs sont des appareils qui, comme leur nom l’indique, détectent les radars. Ils sont principalement dévolus aux radars mobiles. Ils peuvent même, selon leur degré de sophistication, brouiller ceux-ci. Ce qui est fort logiquement interdit.

Les articles L. 413-2 à L 413-5 du Code de la route répriment, de 30.000 € d’amende et de deux ans maximum de prison, la fabrication et/ou la commercialisation de ces appareils.
Leur utilisation est sanctionnée, par l’article L 413-15, de 1500 €, d’un retrait de deux points et jusqu’à trois mois de suspension du permis de conduire.

Avertisseur : légal !

De leur côté, les avertisseurs sont parfaitement légaux. Ces dispositifs, couplés à un GPS, indiquent uniquement la position des radars fixes. Il suffit de les mettre régulièrement à jour.

La Sécurité routière elle-même met à disposition de tous une carte actualisée de l’ensemble des « boîtes à images », il n’y a donc pas à craindre de verbalisation.

La carte est accompagnée d’une liste qui donne l’emplacement et le sens dans lequel les radars sont disposés, ainsi que la vitesse limite.
Attention pour nous, motards, la liste ne différencie pas ceux qui flashent par l’arrière !

G.A.